Où se trouve Bakou ?

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Bakou, voilà un nom qui n’évoquerait pas grand-chose pour la plupart des gens. Pourtant, il s’agit de la capitale d’un pays : l’Azerbaïdjan, lui aussi trop peu connu du reste du monde. L’histoire de cette capitale est d’autant plus décadente qu’elle se démarque complètement du reste du pays par son développement fulgurant qui en fait l’une des villes les plus atypiques.

Bakou, une frontière entre l’Occident et l’Orient

Trop peu de personnes sauraient situer l’Azerbaïdjan, encore moins la ville de Bakou, sur la carte du monde. Si d’autres par contre, savent que le pays est à la lisière de l’Europe et de l’Asie, il ne faut pas leur demander d’en situer la localisation exacte. Pourtant, au cœur de cette capitale inconnue se cache un univers unique.

En effet, l’Azerbaïdjan est un pays de 9.5 millions d’habitants situé en Eurasie, entre la Russie et la Turquie. Le pays partage aussi ses frontières avec l’Arménie et l’Iran, en plus de son accès à la mer Caspienne.

Cette localisation très particulière soumet le pays à un brassage culturel entre deux civilisations. C’est d’ailleurs pour cette raison que les Azéris parlent tous aussi bien le turc que le russe.

Si le pays n’est pas connu  politiquement, ses puits de pétrole sur terre et sur mer sont des porte-paroles de taille. Cette énorme richesse attire de nombreuses convoitises.

De 1920 à 1991, elle lui a valu une mise sous la tutelle de l’URSS. La chute du communisme a permis au pays de reprendre le contrôle de ses puits et d’investir les revenus pétroliers dans la capitale Bakou, à tel point que la capitale est un univers à part.

Bakou, à cheval entre  tradition et modernité

La ville de Bakou jouit des influences des capitales voisines. Avec la proximité de la Turquie et de l’Iran, les habitants de la ville sont à 95% musulmans. Mais c’est surtout l’influence de la Russie à travers le visage architectural qui est le plus frappant.

La mise sous tutelle a laissé ses séquelles dans la capitale. Bakou a pendant longtemps profité d’une architecture purement communiste ancrée dans le temps. Mais depuis plusieurs années, le gouvernement s’efforce de faire de la capitale une plaque tournante de l’économie nationale.

Avec ses 2 millions d’habitants sur 10 millions, la capitale représente un pôle économique et culturel important. À ce titre, les autorités ont misé sur l’audace architecturale permettant de faire cohabiter l’ancien et le nouveau.

  • Entre les petites ruelles pavés des vieux quartiers et les bâtiments ultras modernes du centre-ville
  • le centre Heydar Aliyev que la capitale doit à la célèbre architecte irakienne Zaha Hadid qui est l’exemple typique cette de modernité exacerbée 
  • Les trois Flames Tower qui portent bien leur nom en raison de leur forme en flamme
  • Le musée du tapis et sa forme en tapis roulé

Toutes ces constructions sont le témoignage du désir ardent des autorités de dynamiser l’image du pays à l’international. Cela lui a d’ailleurs valu l’organisation de l’Eurovision en 2012. Depuis la même année, la capitale organise le grand prix de Formule 1. Deux ans plus tard, le pays avait aussi été désigné pour abriter les jeux d’hiver.  Toutes ces initiatives témoignent de l’amorce du nouveau dynamisme de la ville.